Le lin, plante aux multiples utilisations, est aujourd'hui très tendance notamment dans le domaine de la mode. Pantalon en lin, chemise en lin et tous autres vêtements en lin, femmes ou hommes, sont aujourd’hui dans l’air du temps. Mais que connaissons-nous vraiment de cette plante ?
A l’occasion de sa floraison, revenons sur les nombreux atouts de cette culture fièrement française, qui va bien au-delà du textile.
Une plante remarquable :
Symbole de pureté et de lumière, le lin est cultivé depuis des millénaires pour ses qualités nutritionnelles et ses fibres textiles. Avec 80% de la production mondiale de lin réalisée en Europe (et concentrée principalement en Normandie), cette culture est écologiquement remarquable, et ce, pour plusieurs raisons :
Cette plante ne pousse qu’avec l’eau de pluie et ne nécessite pas d’irrigation contrairement au coton qui utilise entre 7000 et 29000 litres d'eau pour 1 kg. Le lin est également un bon fixateur de CO2 puisqu’un hectare de lin retient en moyenne 3,7 tonnes de CO2 par an. Enfin, la plante peut être entièrement valorisée ! De la tige, pour sa fibre textile, à la graine de lin pour ses valeurs nutritionnelles.
Le cycle du lin :
Le lin est semé au printemps (généralement entre mars et avril) et va très rapidement grandir pour atteindre sa hauteur maximum d’environ un mètre.
Mi-juin, les champs de lin fleurissent de petites fleurs bleues éphémères et très fragiles.
La plante est généralement arrachée en juillet (cela dépend bien sûr des conditions climatiques), puis mise à sécher à même le sol. Cette dernière n’est pas simplement coupée afin de préserver la totalité de la fibre. Les graines sont alors récupérées pour être semées l’année suivante. En août, vient le rouissage, une étape clé qui consiste en une alternance de pluie et de soleil qui va permettre à la paille de commencer à se séparer de la fibre. Le lin est ensuite récolté et subit une étape de teillage puis de peignage et enfin de filature pour le transformer en une fibre utilisable dans l’industrie du textile.
Il existe deux types de lin : le lin dit « textile » utilisé pour sa fibre et le lin dit « oléagineux », utilisé pour ses graines. Dans ce second cas, le processus est différent car ce sont les graines qui sont valorisées et récupérées pour être pressées et ainsi obtenir de l’huile de lin.
La création de Linaé :
Fière de célébrer cette culture française et d'exploiter son potentiel zéro déchet, Linaé s'engage à offrir des produits de beauté respectueux de l'environnement, tout en soutenant l'industrie agricole locale. Grâce à son approche à 360° de l’utilisation du lin, Linaé perpétue l'héritage familial de Claude Vandecandelaère, liniculteur en Normandie, qui a transmis sa passion du lin à sa fille Stéphanie. Lorsque Stéphanie Gastaldin décida de créer sa propre marque, après plus de dix ans au développement produits pour de grands noms de la beauté, le lin lui apparut comme une évidence. Fin 2019, naît Linaé, la première marque de soins naturels aux extraits de lin BIO, certifiés Origine France Garantie, qui met en avant le savoir-faire français et le respect du vivant sous toutes ses formes.
Une utilisation à 360° :
Chez Linaé, le caractère zéro déchet du lin est souligné par son utilisation polyvalente, de la fibre à la graine.
Tout d’abord dans les formules cosmétiques :
Grâce à la graine, on peut obtenir de l’huile de lin qui est particulièrement riche en acides gras (oméga 3 et 6). Ces acides gras sont dits essentiels pour l’organisme car ce dernier ne peut pas les produire de lui-même (il doit donc y avoir un apport extérieur via l’alimentation ou les produits pour la peau).
Les omégas 3 et 6 protègent l’épiderme, apaisent les peaux sensibles et renforcent la barrière cutanée. L’huile a également une action émolliente et nourrissante qui réduit considérablement le dessèchement de la peau. De même, le gel de lin issu de la graine préserve une hydratation optimale de la peau.
L’huile de lin est riche en vitamine E, qui est un antioxydant naturel. Elle permet donc de lutter contre les radicaux libres dont l’action provoque souvent un vieillissement de la peau. Le corps utilise naturellement ses propres antioxydants pour les neutraliser, mais en apportant de la vitamine E via l’huile de lin, la peau est grandement aidée.
Le lin peut également être utilisé pour sa fibre. Vêtements, chouchous, carrés démaquillants lavables,... le lin est une matière à la fois résistante, écologique, absorbante et thermorégulatrice qui offre des alternatives aux produits jetables et/ou en matériaux synthétiques.
Enfin, le lin est également utilisé en recherche et développement notamment dans le domaine du sport ou de l’automobile. En effet, en mélangeant les fibres de lin avec des résines, on obtient un nouveau matériau qui peut être utilisé dans la confection d’objets comme des présentoirs (chez Linaé), des pièces de vélos voire des mâts de voiliers. Cette technique permet d’avoir un matériau biosourcé, léger et surtout très résistant.
En conclusion, le lin est une plante remarquable qui possède de nombreuses qualités. Chez Linaé, nous sommes donc fiers de la valoriser à 360° en exploitant au maximum son caractère zéro déchet (des propriétés de sa graine pour la peau, à sa fibre textile dans nos carrés démaquillants lavables).
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